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Les opérateurs du marché privilégient la mise en place d'infrastructures selon des logiques purement commerciales délaissant ainsi les territoires les moins rentables selon leurs critères. Mais la loi autorise les collectivités locales à investir dans des infrastructures de réseaux de communications pouvant aller jusqu'à jouer le rôle d'opérateur (Lozère). Les collectivités s'engageant dans cette voie peuvent ainsi conjuguer l'aménagement de leur territoire selon les politiques de promotions qu'elles souhaitent privilégier. Pour le département de la Meuse, le développement de réseau haut débit s'articule autour de :
L'octroi des fréquences aux opérateurs de téléphonie mobile avait défini des objectifs de couverture qui se sont rapidement avérés être peu pertinent surtout pour les zones rurales à faible intérêt commercial. Le gouvernement lors du CIADT de juillet 2001 à Limoges a fixé un objectif de couverture des zones restantes (zones blanches) à échéance de fin 2007, par un financement partagé entre l'Etat, les collectivités et les opérateurs. Les communes prises en compte dans ce plan de déploiement doivent répondre aux critères définis par l'Etat. Ainsi, sont considérées comme zones blanches, les communes non couvertes par les 3 opérateurs en extérieur centre bourg et pour lesquelles, au moins 50% des appels passés sont acceptables. Une communication acceptable est comprise entre "parfait" et "médiocre", existence de perturbations ponctuelles, gênantes, mais non bloquantes, en nécessitant pas de faire répéter l'interlocuteur. Sur ces bases, ce sont 91 communes qui sont concernées par les phases 1 et 2 du plan de déploiement, avec une échéance de couverture pour fin 2007. Une phase complémentaire est à l'étude actuellement avec une échéance de couverture souhaitée par l'Etat à fin 2008. La liste des communes n'est toujours pas arrêtées à ce jour.
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