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Citadelle  A l’aube du XXIe siècle, il n’a jamais été autant question du devoir de Mémoire, devoir envers ceux qui se sont sacrifiés pour que nous puissions vivre dans une Europe aujourd’hui apaisée. Les conflits du XXe siècle ont par leur durée et leur violence changés la face du monde. Ces millions de morts nous hantent, à juste titre.

  Des pays, des terres ravagées à jamais, des paysages bouleversés par les bombardements, des habitants dépossédés de leur terres, de leurs maisons, de leurs villages, des familles endeuillées, des veuves, des orphelins, toute une génération sacrifiée, telles sont les conséquences de ces conflits mondiaux. La Meuse est au cœur du champ de bataille de la Grande Guerre. Verdun, l’Argonne, les Eparges et Saint-Mihiel parlent encore à nos mémoires.


Trou de tir français

  Verdun est le symbole national et international de cette conflagration mondiale. Ce lieu de pèlerinage douloureux où chacun a essayé pendant longtemps de comprendre la vie du père ou du grand-père dans l’enfer des tranchées, de la boue, de la peur de la mort à chaque instant, demeure un champ de bataille visible que nous devons rendre compréhensible à tous ceux qui veulent désormais comprendre l’horreur de la Grande Guerre. Aujourd’hui, à l’heure où les derniers Anciens Combattants vont bientôt entrer dans l’Histoire, le devoir de Mémoire devient devoir d’Histoire, devoir de Vérité, devoir de Réflexion face aux conflits. De la haine à la réconciliation, le chemin a été long et reste toujours pavé d‘embûches.

  La Meuse, département martyr de la Première Guerre mondiale, se doit tout particulièrement à ce devoir de Mémoire et mène une politique active en collaboration avec les partenaires de terrain pour valoriser ses différents champs de bataille, afin que les générations futures y trouvent les éléments indispensables à la compréhension de ce conflit.


Fort de Tavannes après la guerre  Après la guerre de 1870, le traité de Francfort (qui enlève l’Alsace et la Lorraine à la France) place Verdun à proximité de la nouvelle frontière allemande. Un système de protection de cette frontière et de la place de Verdun est proposé par le Général Séré de Rivières. Ce système est adopté, et aboutit à la construction de deux ceintures de forts autour de la ville. Une première ceinture (ou petite ceinture) est construite dans un périmètre de 4km autour de Verdun :

Fort de Tavannes, Fort de Belleville, Fort de Saint-Michel, Fort de Belrupt, Fort de Regret, Fort de la Chaume et le Fort de Souville. *
La majorité des "forts de la panique" font partie de cette première ceinture.


Bois Bourru  Une deuxième ceinture plus éloignée (environ 5 à 8 kilomètres) est construite pour protéger la ville des progrès de la portée de l’artillerie qui rendent « les forts de la panique » peu efficaces. Ces forts à peine construits doivent être modernisés et cuirassés pour faire face à nouveau aux progrès de l’artillerie (notamment l’apparition de l’obus torpille) :
  Fort de Dugny*, Fort de Marre, Fort de Haudainville, Fort de Rozellier, Fort de Vaux, Fort de Bois Bourrus, Ouvrage des Sartelles, Fort de Moulainville, Fort de Landrécourt, Fort de Chana, Fort de Choisel, Fort de Douaumont, Fort de Vacherauville (cuirassé d’origine).
(*) Fort de la panique

  A partir de 1887, toute l’artillerie à ciel ouvert est retirée des forts et répartie dans les intervalles (ouvrages) :
  Ouvrage de Belle Epine, Ouvrage de Thiaumont, Ouvrage de Froideterre, Ouvrage de Charny, Ouvrage de La Laufée, Ouvrage de Déramé, Ouvrage de Saint-Symphorien.
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