Le fort de Douaumont domine le champ de bataille sur les deux rives. Il est entouré d’un réseau de barbelés de 30 m de large sur piquets métalliques. Observatoire de premier ordre, il sert d’abri, de dépôts pour le matériel. Il est équipé de cuisines, de dépôts de munitions, et de quoi assurer une vie de caserne au centre d’une bataille d’artillerie.   Les
bombardements français pour reprendre le fort sont intenses, «
un coup de 400 perça la dalle, la couche de sable, ainsi que la
voûte de maçonnerie ».   Le 24 octobre 1916, Le Régiment d’infanterie Coloniale du Maroc reprend le fort sans combat.   Des travaux sont entrepris par le génie, malgré les bombardements de l’artillerie allemande. Il s’agit d’une part, de creuser des galeries assez profondes pour permettre l’organisation de casernements souterrains à l’abri des bombardements. D’autre part, de permettre l’accès au fort dans toutes les circonstances, même au plus fort des bombardements d’où creusement de tunnels d’accès débouchant environ entre 300 et 500 m du fort.   On
améliore les conditions de vie du fort, les casemates sont éclairées
par un groupe électrogène, on creuse des puits pour l’eau. |